Buuma Maisha 

Buuma Maisha (Directeur de formation et recherche) détient un doctorat de l’École de psychothérapie, counselling et spiritualité de l’Université Saint-Paul à Ottawa, Ontario. Il est également professeur à temps partiel et superviseur clinique. Depuis 2011, Buuma travaille comme thérapeute clinicien au Centre d’intervention en abus sexuels pour la famille à Gatineau, Québec. Il est membre de l’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario, et, en 2013, il a ouvert sa propre pratique en psychothérapie pour individus, couples et familles à Ottawa. De plus, Buuma travaille comme conseiller en clinique et en information auprès des familles des Forces canadiennes avec Les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC).

Originaire de la région Est de la République Démocratique du Congo, région déchirée par la guerre, Buuma est arrivé au Canada en 2005. Son projet de recherche de Doctorat porte sur le traitement des victimes de viol en temps de guerre, dans des contextes où les tabous sexuels sont, pour les victimes, cause de stigmatisation. Buuma a fait plusieurs aller-retour dans son pays d’origine pour offrir des formations en counselling clinique pour victimes de viol dans des contextes de tabous sexuels. Le traumatisme, particulièrement celui dû à la torture et à la guerre, demeure pour Buuma le domaine d’intérêt par excellence dans le cadre de son travail de clinicien et de ses recherches.

Emmanuelle Lambert-Lemoine 

Emmanuelle Lambert-Lemoine (Vice-présidente) est une artiste et pédagogue d’expérience. Elle détient un BEd de l’Université d’Ottawa et est présentement enseignante de musique à l’École secondaire De La Salle. Emmanuelle est également graduée de la New York University où elle a complété une Maîtrise en « Performance Studies », avec spécialisation en éducation populaire et justice sociale par le biais des arts.

Comme musicienne de formation, artiste de théâtre et danseuse, et enseignante des ces formes d’arts, elle a beaucoup travaillé avec diverses communautés culturelles – incluant des enfants, des jeunes et des groupes de femmes – aux Canada, aux É-U, au Mexique et en Amérique centrale. Les points d’intérêt d’Emmanuelle se situent au carrefour d’histoires populaires racontées et de créations communautaires comme outils de guérison et de résolution de traumatisme. Elle a eu l’occasion de travailler avec des groupes de femmes Mayas qui ont été victimes de violence extrême durant la guerre dans les années1980. Ensemble, elles ont utilisé le théâtre comme outil de transformation pour raconter des histoires non dites provenant de mémoires personnelles et collectives des plus intimes.

Au cours des dernières années, Emmanuelle a développé des approches et stratégies personnelles lui permettant de travailler de façon intuitive avec des adolescents en faisant appel à des formes d’énergie, particulièrement avec ceux qui ont des difficultés d’intégration sociale dans des contextes comme le système scolaire, dues à des situations d’anxiété, de manque de concentration, de sensibilité extrême et de peu de confiance en soi.

Emmanuelle croit que la créativité, la joie et le rire jouent un rôle de premier plan dans un processus de guérison personnelle et collective. Pour citer Elaine Scarry dans son étude sur la douleur et la beauté : « se préoccuper de beauté c’est en effet se préoccuper de justice ». Emmanuelle a hâte de découvrir avec la communauté comment la créativité et la beauté peuvent être sources de guérison et peuvent contribuer à sensibiliser les gens aux traumatismes de torture et de guerre.  

Benjamin Segobaetso

Benjamin Segobaesto (Président) est para-juriste en titre avec le Barreau du Haut-Canada et est présentement inscrit comme étudiant à rendement académique supérieur au programme spécialisé d’Études de conflits avec mineur en Philosophie et éthique publique à l’Université Saint-Paul et l’Université d’Ottawa. Il a de l’expérience en journalisme et est l’auteur de « My Exile is a Protest », publié par Zero Gravity Press en 2009. Il a publié plusieurs articles dans les journaux d’Ottawa et de l’ouest du Québec. Il a été assistant juriste pour le cabinet Gerami Law à Ottawa, où il s’est spécialisé en droit des réfugiés, recherche et rédaction juridique.

Durant son Programme d’études de para-juriste, il a été stagiaire juriste au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) où il a été associé à des projets de recherche en droit des réfugiés et à des études comparatives de plusieurs pays européens en matière d’identification des réfugiés et de systèmes d’appel.

Il a aussi participé à titre d’observateur aux réunions du Comité permanent de la Chambre des communes et du Sénat sur le mandat du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le projet de loi C-31, qui a amendé la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) de 2012. Il a aussi agi à titre de secrétaire pour le compte du représentant pour le Canada du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), M. Furio De Angelis, durant sa présentation au Comité du Sénat sur les affaires sociales, les sciences et les technologies dans le cadre des délibérations sur le projet de loi C-31.

En 2014, Benjamin a agi à titre d’avocat de service pour le compte de la Clinique légale de l’ouest d’Ottawa, pour représenter des clients auprès de la Commission de la location immobilière de l’Ontario comme para-juriste en titre.

Présentement, Benjamin siège au Comité exécutif provincial de la Fédération canadienne des étudiants comme représentant et vice-président externe de l’Association des étudiants de l’Université Saint-Paul. Il a été membre du Bureau de direction de l’Association régionale de l’ouest québécois (AROQ) et du Comité du sida d’Ottawa (CSO). Il a également été membre de l’Association du barreau du comté de Carleton et du Groupe de travail d’Ottawa du Centre canadien pour la justice internationale (CCJI).